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dis maman, c'est dans combien de dodos ...?
10 janvier 2013

Cododo ou pas

quand Mister M est né, je le gardais près de moi ( dans un couffin,  à coté du lit, pas dans mon lit hein ...) pour l'allaiter tranquilou 

puis nous l'avons mis dans son lit et là, les nuits ouille ouille ont commancé; 

pleurs, cauchemards, dents, faim , tous les pretextes étaient bon et pour ne pas reveiller sa soeur, on le prenait avec nous ;puis quand il était calmé et endormi ,on le ramenait dans son lit, et il re pleurait, et on le reprenait , et on le re re ramenait  , ...

la valse du cododo débutait ... 

une valse à trois temps, à deux temps , je ne sais plus mais on n'arrivait plus à avoir une nuit tranquille

Et surtout pour finir , tellement épuisés qu'on finissait par le garder près de nous 

un beau jour , j'ai craqué, me suis pourrie une vraie semaine de nuit , je l'ai ramené, ramené, ramené mais je voulais qu'il finisse la nuit dans son lit ... et après trois ou quatre nuits difficiles,  on avait "gagné " 

Mister M dormait toute la nuit , dans son lit 

Depuis peu , les cauchemards en pleine nuit sont revenus ( des fantômes, des squelettes, des monstres divers et variés et rebelotte la Valse ;;; ouverte et franche cette fois : " Moi z'ai peur , ze peux dormir dans votre lit ( avec vous quoi ! )

j'avoue, parfois, mais ça me gonfle !  c'est qu'il prend de la place l'asticot !

il bouge , il gigotte, il cherche, il se tourne et se retourne et se re re tourne et je ne te parle pas du coitus interompus ( oui toi qui me lit, je sais que tu vois de quoi je  parle ...)

mais j'avoue aussi que parfois je kiffe le savoir près de moi : je n'ai pas à me relever pour voir s'il respire bien( pour Mademoiselle H,bébé,  je me suis lévée presque toutes les nuits pour verifier qu'elle respirait, qu'elle allait bien, n'osant faire de bruits, sur la pointe des pieds, regardant son ventre se lever à chacune de ses respirations, écoutant son souffle, et s'il elle ne bougeait pas, je la touchais légèrement et aux premiers sursauts( humchhhh), je repartais rassurée.... ) 

Je kiffe aussi parce qu'il sent bon , qu'il est près de moi et que je peux combattre tous ses dragons, tous ses méchants fantômes à coups d'épee de bisous, à coups de flèches de calins 

et surtout, je me dis, que dans 15 ans, quand il sera sorti et pas encore rentré, que j'aurai ma boule au ventre, les larmes aux yeux, mon angoisee de mère poule et mes cheveux blancs, je me rappelerai de ses cododos et me dirai que c'était pas si mal .... je t'aime mon trésor 

DSC_993437

 

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Commentaires
T
Ahhhh, le co-dodo. Je pense honnêtement que ceux-ce qui disent n'avoir jamais pratiquer sont des menteurs. Ou se mentent à eux-mêmes. Le co-dodo c'est tellement bon. Et c'est tellement pratique. Et c'est tellement rassurant (pour le stress de la garde malade, pour l'enfant malade, pour l'amour-propre, pour l'amour tout court, parce que sentir l'haleine merveilleuse d'un enfant qui dort c'est bon... enfin jusqu'a un certain âge, après les grands enfants, c'est comme les adultes...ça pue du bec..., parce que mettre une main sur un bidon tout chaud...mmmmmm)... <br /> <br /> Pour ce qui est des cauchemars en revanche... grand machin (qui à l'époque était "petit loup") a été proclamé un soir chevalier de la baguette magique (une baguette de batterie, agrémentée lors d'une cérémonie très officielle et sérieuse et pleine de mots tarabiscotés, d'une gommette en forme d'étoile phosphorescente... donc pleine de pouvoirs)...Celle-ci avait le pouvoir nocturne de transformer les tigres en chatons, les dragons en petits lézards, les fantômes en gentils Casper... Il s'est endormi tous les soirs pendant quelques mois avec sa baguette dans la main... Les cauchemars ont disparus (quelques temps en tout cas)...
dis maman, c'est dans combien de dodos ...?
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